Récépissé N.2013-0805/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC
La problématique de la lutte contre la pauvreté est le principal sujet
au centre des préoccupations de l’ensemble des acteurs de développement.
Institutions internationales, États, Organisations de la Société
Civile, tous se mobilisent contre la pauvreté qui prend des proportions
de plus en plus inquiétantes, compromettant dangereusement le bien être
de millions de familles de par le monde. L’intérêt manifeste porté par
l’ensemble des acteurs du développement sur la problématique de la lutte
contre la pauvreté, témoigne de l’urgence des actions synergiques à
engager pour l’amélioration des conditions de vie des populations tant
au niveau mondial, régional, sous-régional que national
Au Burkina Faso, les résultats des enquêtes prioritaires menées par le
gouvernement, décrivent une aggravation de l’incidence de la pauvreté
avec un seuil absolu de pauvreté de masse qui menace la cohésion sociale
et toutes les initiatives de développement durable.
Le
chômage et le sous-emploi ne constituent pas seulement un gaspillage de
ressources économiques et humaines des jeunes, mais sont aussi une des
racines de la dégradation sociale, de la délinquance et de l’insécurité
grandissante. Les conditions de vie au Burkina sont précaires et se
précarisent davantage surtout celles des groupes vulnérables et
notamment des femmes.
En effet, les femmes ont un
accès limité à l’éducation et la formation, aux soins de santé, aux
facteurs de production et aux activités productives, aux opportunités
d’emploi rémunéré et de crédit, et participent moins sur le plan
politico administratif, à la prise de décision et au contrôle des
ressources à tous les niveaux. Les femmes continuent de subir des
pratiques oppressives et humiliantes telles que les mutilations
génitales, le mariage forcé, le lévirat, la marginalisation dans
l’héritage parental. Toutes choses paradoxales quand on sait qu’elles
représentent, au Burkina Faso plus de la majorité de la population.
Cela traduit leur niveau de pauvreté et amplifie en même temps celui de
l’ensemble de la population compte tenu du rôle déterminant que jouent
les femmes dans la production, la santé et surtout de l’éducation.
Les enfants, pilier de l’avenir de tout peuple, ils sont pour beaucoup
d’entre eux délaissés à eux-mêmes. Ainsi quand ils ne sont pas exploités
et même souvent surexploités par leurs parents ou par des commerçants
véreux, ils errent dans la rue. Ce qui les expose à la mendicité et à la
délinquance. Pire, ils se trouvent dans un tel contexte confrontés à
tous les dangers possibles (viols, drogues, pédophilie, travail forcé,
maladies…).
C’est fort de ces constats d’injustice, de graves
discriminations, des disparités et des inégalités entre les hommes et
les femmes d’une part, et entre les différentes couches sociales d’autre
part que, nous, très sensibles à la pauvreté, à la faim, à
l’exclusion, aux différentes formes de violence et aux inégalités entre
les genres, nous sommes sentis interpellés et avons décidé de mettre en
place une association pour apporter notre contribution à l’humanisation
d’un développement durable, participatif et équitable.
Arbre de Noël en faveur des orphelins ,enfants e la rue et issue de famille pauvre le 22 décembre 2018.Un grand Merci aux chrétiens des églises de Corbigny,Brinon, Lormes et Tannay en France qui ont contribué financièrement. Merci aussi à Mr et Mme JEREMIE PAJOT.

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Arbre de Noël organisé pour les orphelins par OCEE BURKINA FASO le 25 décembre 20014 par l'aide de Jeremy et Marie PAJOT d'Anthiens en FRANCE.Un grand merci à eux qui sont mes amis depuis 1999 dont j'ai été invité à leur mariage en 2009 à Dornes en France. |