LE BURKINA FASO
La Haute-Volta (actuel Burkina Faso) a été créée en 1919 par le colonisateur français. Elle a été partagé entre la Côte d’Ivoire, le soudan français (actuel Mali) et le Niger en 1932 et reconstituée en 1947 suite à l’intervention du moro naba, empereur des mossis, auprès du représentant de l’autorité coloniale, basée à Grand Bassam (Côte d’Ivoire). Comme la plupart des colonies Françaises d’Afrique, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) a accédé à l’indépendance le 5 août 1960.
Le Burkina Faso (le nom du pays signifie en français "pays des hommes intègres"), pays continental ayant une superficie de 274 200 km², est situé au cœur de l’Afrique de l’ouest. Il est limité au nord par le Mali, au sud par le Ghana et le Togo, à l’est par le Niger et le Bénin, et à l’ouest par la Côte d’Ivoire.
Situé dans la zone sahélienne, les conditions climatiques y sont défavorables, avec des répartitions pluviométriques insuffisantes et irrégulières entraînant des déficits céréaliers chroniques. Pourtant, l’économie du pays est basée essentiellement sur l’agriculture, si bien qu’il est classé parmi les plus pauvres de la planète par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Cette pauvreté affecte la majeure partie de la population, particulièrement les couches vulnérables que sont les femmes et les enfants. Comme dans tous les pays africains, la population Burkinabé est en majorité jeune. L’insuffisance des pluies et les conditions socio-économiques difficiles sont à la base d’un exode rural très fort.
Ce pays est situé en Afrique de l'Ouest :
"Que celui qui
n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé" (proverbe
Africain)
Capitale :
(galerie photos en bas de cette page)
Ouagadougou, appelée familièrement Ouaga,
est la plus grande ville du pays avec une population de
1,1 million d'habitants (2005). C'est le centre
culturel, économique et administratif du pays. Les
habitants de Ouagadougou sont les Ouagalais.
La ville compte 30 secteurs et 17
villages pour 5 arrondissements : Baskuy,
Bogodogo, Boulmiougou, Nongr-Maasom et
Sig-Noghin. Chaque arrondissement est
dirigé par un maire élu et dispose des
mêmes attributions que les autres
communes burkinabé, sauf pour le budget.
Ouagadougou est jumelée
avec :
Grenoble France | |
Leuze-en-Hainaut Belgique | |
Loudun France | |
Brécey France |
Population : 13 902 972 habitants répartis en plusieurs ethnies (Mossis, Bobos, Dioulas, Peuls, Lobis, Samos, Gourounsis, Gourmantchés, etc...)
PIB : 976
€uros par an. Avec ce PIB, le Burkina-Faso est classé au 172ème rang
selon l'indice IDH (Indicateur de Développement Humain). Environ
45 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté
absolue évalué à 110 € par an et par adulte. Quant au seuil
absolu d'extrême pauvreté, il est évalué à 48 € et concerne
28 % de la population.
Revenus moyens annuels :
110 €urosStatistiques démographiques :
Population : 0-14 ans : 47,5%; 15-64 ans : 49,59%; + 65 ans : 2,91%
Espérance de vie des hommes : 47,33 ans (en 2006)
Espérance de vie des femmes : 50,42 ans (en 2006)
Taux de croissance de la pop. : 2,68% (en 2001)
Taux de natalité : 45,62 ‰ (en 2006)
Taux de mortalité : 15,60 ‰ (en 2006)
Taux de mortalité infantile : 169,2 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 6,7 enfants/femme (en 2004)
Taux de migration : - 0,97 ‰ (en 2001) Taux de croissance économique : 5,6% en 2007
Médecins : 1 pour 34 000 personnes
Dépenses de santé par habitant : 9 €uros par an
Culture : Mil, sorgho, maïs, coton, canne à sucre
Langue officielle : le français.
Il existe tout de même plus de 60 langues et dialectes dont les principales sont: le mooré langue parlée par l’ethnie Mossi, le samo parlé par les Samos, le fulfuldé parlé par les Peuls, le gulmancéma parlé par les Gourmantché dans l'Est du Burkina Faso, le dagara, le Dioula qui est une langue commune à plusieurs pays d’Afrique de l’ouest (la Cote d’Ivoire, le Mali, la Guinée etc…), le lobiri, le marka, le bobo, le bwamu, le senoufo, le kassena et le lyélé (langues parlées par le peuple dit Gourounsi qui en réalité s'appelle lui même "NOUN", sud-est et centre ouest) et le bissa qui est la langue parlée par l’ethnie des Boussancé appelé couramment Bissas.
Climat : Deux saisons très contrastées : la saison des pluies avec des précipitations comprises entre 300 mm et 1200 mm et la saison sèche durant laquelle souffle l’harmattan, un vent chaud et sec, originaire du Sahara. La saison des pluies dure environ 4 mois, entre mai-juin et septembre, sa durée est plus courte au nord du pays.
On distingue deux saisons inégales :
La rareté et la mauvaise répartition des pluies
provoquent des migrations de plus en plus fortes des
populations principalement du Nord et du centre vers les
villes, le Sud-ouest du Burkina Faso et les pays de
côte.
La température varie de 16 à 45 degrés Celsius
Une saison d'hivernage très courte de 3 à 4 mois (juin à septembre). | |
Une saison sèche de 8 à 9 mois (octobre à juin). |
La température varie de 16 à 45 degrés Celsius
Indépendance de la France le 5 août 1960
Anciennement : Haute-Volta
Ancienne colonie française, la Haute-Volta obtient l’indépendance en 1960. Le nom actuel du pays (Burkina Faso) date du 4 août 1984, sous la présidence du révolutionnaire Thomas Sankara. Il signifie la patrie des hommes intègres en langues locales mooré (Burkina signifiant « intègre ») et bamanankan (Faso se traduisant par « patrie »). C’est une combinaison dans deux langues principales du pays (le mooré parlé par les Mossi, ethnie majoritaire du Burkina et le bamanankan ou « langue des Bambara » ou des Dioula parlée dans la sous-région ouest-africaine).
Pays limitrophes :
Niger Mali
Côte d'Ivoire Ghana
Bénin Togo
Forme de l'Etat : République
Président : Michel Kafando (Président par interim suite à la démission de Blaise Compaoré en octobre 2014) prochaine élection présidentielle en octobre 2015
Religions :
Selon les données du
CIA World Factbook de 2008, l'islam est la
principale religion du Burkina Faso (50%) alors que 40%
de la population est animiste. Les religions chrétiennes
sont pratiquées par 10% de la population. Parmi les
chrétiens, les catholiques sont majoritaires.
Culture :
Source :
http://fr.wikipedia.org
Scolarisation :
L'éducation de base comprend le préscolaire d'une durée de 3 ans, qui accueille les enfants de 3 à 6 ans ; Quasiment aucune famille ne met son enfant à l'école maternelle, trop coûteuse.
L'enseignement primaire, qui est en principe obligatoire et gratuit ( c'est très loin d 'être le cas dans la réalité ), accueille les enfants à partir de 7 ans pour un cycle dont la durée est de 6 ans ( CP1, CP2, CE1, CE2, CM1 et CM2 ). La fin de cet enseignement est sanctionné par le Certificat d'Etudes Primaires, qui joue le rôle de concours pour l'entrée en 6ème .
Les enfants entrent très souvent directement au CP1, je n'ai encore jamais rencontré d'enfants en préscolaire (maternelle)... Lorsqu'ils entrent en CP1, ils découvrent le français qui est la langue officielle des cours. Avant d'entrer à l'école, ils parlent le plus souvent leur dialecte avec leurs proches. C'est sûrement pour cela qu'il y a 2 CP... la première année de CP est assez difficile pour eux.
Pour le collège et le lycée, c'est exactement comme chez nous, à la seule différence qu'il n'y a pas de BAC de français en 1ère.
Le taux d’alphabétisation de la tranche de la population âgée de plus de 15 ans est de 24%.
Le taux de scolarisation au primaire est estimé à 57% en 2005. Mais des disparités existent entre les genres, les régions, les provinces et entre villes et campagnes. L’Est et le Nord-Est sont les régions ou le taux de scolarisation est le plus bas (à peine 25%) et l’écart entre les deux genres est d’environ 20%.
Le taux brut de scolarisation au niveau secondaire était estimé à 14% en 2005. A ce niveau les disparités sont très importantes entre les villes et les campagnes. 50,7% des établissements d’enseignement secondaire sont implantés en ville et seulement 6,1 en milieu rural.
Le
Festival panafricain du cinéma et de la
télévision de Ouagadougou (FESPACO),
le plus grand festival de cinéma
africain sur le continent a lieu tous
les deux ans à Ouagadougou (février,
années impaires). Le SIAO, Salon
International de l'Artisanat de
Ouagadougou, a lieu lui aussi tous les
deux ans. A lieu également tous les deux
ans à Bobo-Dioulasso durant une semaine,
la semaine nationale de la culture(SNC)
tremplin de la culture nationale, sous
régionale et de la diaspora.
Scolarisation :
L'éducation de base comprend le préscolaire d'une durée de 3 ans, qui accueille les enfants de 3 à 6 ans ; Quasiment aucune famille ne met son enfant à l'école maternelle, trop coûteuse.
L'enseignement primaire, qui est en principe obligatoire et gratuit ( c'est très loin d 'être le cas dans la réalité ), accueille les enfants à partir de 7 ans pour un cycle dont la durée est de 6 ans ( CP1, CP2, CE1, CE2, CM1 et CM2 ). La fin de cet enseignement est sanctionné par le Certificat d'Etudes Primaires, qui joue le rôle de concours pour l'entrée en 6ème .
Les enfants entrent très souvent directement au CP1, je n'ai encore jamais rencontré d'enfants en préscolaire (maternelle)... Lorsqu'ils entrent en CP1, ils découvrent le français qui est la langue officielle des cours. Avant d'entrer à l'école, ils parlent le plus souvent leur dialecte avec leurs proches. C'est sûrement pour cela qu'il y a 2 CP... la première année de CP est assez difficile pour eux.
Pour le collège et le lycée, c'est exactement comme chez nous, à la seule différence qu'il n'y a pas de BAC de français en 1ère.
Le taux d’alphabétisation de la tranche de la population âgée de plus de 15 ans est de 24%.
Le taux de scolarisation au primaire est estimé à 57% en 2005. Mais des disparités existent entre les genres, les régions, les provinces et entre villes et campagnes. L’Est et le Nord-Est sont les régions ou le taux de scolarisation est le plus bas (à peine 25%) et l’écart entre les deux genres est d’environ 20%.
Le taux brut de scolarisation au niveau secondaire était estimé à 14% en 2005. A ce niveau les disparités sont très importantes entre les villes et les campagnes. 50,7% des établissements d’enseignement secondaire sont implantés en ville et seulement 6,1 en milieu rural.
On dénombre trois
universités publiques au Burkina Faso :
les Universités de Ouagadougou, de Bobo
Dioulasso et de Koudougou.
L’unique université privée est de type
confessionnel. Il s’agit de l’Université
catholique St Thomas d’Aquin de
Ouagadougou. Le taux de scolarisation au
niveau supérieur est de 2,4% selon les
derniers chiffres de la Banque Mondiale.
Un contact avec une population d'une grande gentillesse avec laquelle les relations d'amitiés et d'échanges se nouent rapidement et durablement.
Mais c'est malheureusement :
Un pays frappé par le SIDA et le paludisme.
Un pays où le travail de toute la journée suffit à peine à assurer sa subsistance.
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